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Usuario:AnselmiJuan/Taller/Mi-tallerPrueba21

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Villa de Diómedes

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Fresco,
Photografía de Behles & Sommer.

La villa de Diomède est située sur la route des Sépulcres, à l'extérieur de la porte d'Herculanum. Elle fut mise au jour au cours de la seconde moitié du XVIII. Elle est considérée comme l'habitation d'Arrius Diomède, simplement parce qu'elle est située en face de sa tombe.

Elle constitue l'un des chefs-d’œuvre de l'architecture pompéienne, notamment en raison du concept très différent qui sous-tend la construction de cette demeure. De ce fait, tout en conservant certains caractères importants de la maison-type romaine, elle occupe de vastes espaces lumineux et surtout elle s'élève sur plusieurs étages capables de suivre ainsi la forme du terrain et de structurer la maison de manière plus aérée et originale. Située le long de la rue des Tombeaux, cette habitation possède de vastes dimensions. Le noyau principal est celui du jardin, agrémenté d'une piscine. Les pièces donnent sur un côté du jardin et sont disposées à leur tour autour du péristyle qui communique directement avec l'extérieur. La grande chambre avec l'abside se caractérise par son aspect spacieux et par l'ample vue dont elle bénéficie. La galerie offre elle aussi de beaux panoramas sur le golfe, ainsi que la terrasse qui s'étendait autrefois sur toute la longueur des arcades. À l'entrée de la villa se trouvent les bains, équipés d'une petite piscine. Une série de petits escaliers relient les différents étages de la maison entre eux, étages qui sont décalés, ce qui offre à l'architecture générale un mouvement supplémentaire. L'un de ces escaliers mène au cryptoportique, c'est-à-dire aux souterrains de l'habitation. Dans cette maison, dix-huit corps ont été retrouvés, nouveau témoignage du cataclysme qui frappa Pompéi en 79

Villa des Mystères

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Interior de la Villa de los Misterios, en Pompeya.

La villa des Mystères se trouve à l’extrême périphérie de Pompéi, à quelque 300 m de la porte d'Herculanum. Elle a été partiellement fouillée entre 1909 et 1910, puis en 1929-1930 sous la direction d'Amedeo Maiuri. Grandiose de par ses proportions et célèbre en raison de son superbe cycle de fresques[s 1]​, elle a suscité l’enthousiasme des spécialistes dès la découverte de ses premières pièces aussi bien pour la complexité, la particularité de son architecture que pour le merveilleux cycle pictural et pour l’interprétation de ce dernier, lié aux cultes religieux qui existaient à côté de la religion officielle. La villa fut construite aux environs du s.II, mais elle fut rénovée et embellie à l’époque impériale[s 1]​, période au cours de laquelle elle acquit la splendeur qui est encore la sienne aujourd’hui, bien qu’en partie dépourvue des meubles et des objets précieux qui furent perdus après le tremblement de terre de l’an 62 apjc lorsqu’elle fut abandonnée par son propriétaire. Une fresque de 3 mètres de haut sur 17 mètres de large figure une scène dont le contenu est débattu : selon Gilles Sauron, la fresque raconte les phases de l'initiation d'une jeune mariée au culte voué au dieu Bacchus[1]​. Paul Veyne constate lui que l'accumulation des détails correspond à un pastos, une peinture matrimoniale qui présente les stéréotypes dionysiaques de l'iconographie conventionnelle, probablement inspirée d'un original grec adapté localement. Selon ce dernier, la fresque représente simplement les préparatifs d'un riche mariage et les festivités qui l'accompagnent[2]​.

La structure architecturale
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La villa possède un plan de forme carrée. Pour s’adapter au terrain qui présente des irrégularités et des dénivellations à cet endroit et contrairement à la villa de Diomède où le problème fut résolu par une articulation complexe de la structure et par des escaliers de raccord, la villa des Mystères prit appui sur une base réalisée expressément de sorte que l’habitation puisse s’étager sur un unique niveau et assumer ainsi un aspect très régulier et équilibré. Une longue galerie d’arcades et une série de jardins relient ensuite la maison au milieu environnant, créant un ensemble véritablement agréable et harmonieux. On accède à la villa par une exèdre, une sorte de véranda lumineuse donnant sur l’extérieur ; sur les côtés sont disposés des viridariums (terrasses avec jardin) et des arcades. Suivent le tablinum et l’atrium ; le premier offre la vision d’une décoration picturale sur fond noir, avec de délicates miniatures (III×10{{{1}}} style). Les cubiculæ, c’est-à-dire les salles, situées à côté de l’atrium, offrent de splendides décorations du II×10{{{1}}} style reproduisant de jolies perspectives. Sur la partie située à l’arrière se trouve le péristyle avec seize colonnes doriques. Au-delà commencent la cour intérieure et les communs. La villa est équipée de deux fours et de pièces servant à la vinification. Plusieurs salles sont aussi équipées d’installations balnéaires.


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  1. Gilles Sauron, La grande fresque de la villa des mystères à Pompéi, Éditions Picard, collection Antiqva, ISBN 2-7084-0545-4
  2. Paul Veyne, François Lissarrague et Françoise Frontisi-Ducroux, Les mystères du gynécée, éd. Gallimard, 1998. ; cf. document viédéo Paul Veyne et Françoise Frontisi-Ducroux, Antiquité sexe, mystère et religion, Arts & Éducation Paris-Musées Centre Audiovisuel de Paris, mars 1995, vidéo en ligne sur Canal U